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1. La théorie de Goffman

Qui est Goffman ?

 

Erving Goffman est un sociologue et un linguiste Américain et d'origine Canadienne. Il est née le 11 juin 1922 à Mannville au Canada et mort le 19 novembre 1982 à Philadelphie.

Avec Howard Becker, il est l'un des principaux représentants de la deuxième École de Chicago.

Les stigmates

 

Erving goffman défini 3 types de stigmates : celui qui nous intéresse est le « monstruosités du corps ». Il s'agit du stigmate corporel comme le handicap physique ou les troubles et défauts du visages ou du corps.

Dans cet ouvrage les personnes ordinaires sont définit comme « normaux ». Leurs attitudes face aux stigmatisés est la plupart du temps une discrimination. Par conséquence les individus ressentent du mépris ou de la honte de lui-même. Les stigmatisés peuvent avoir un sentiment d'angoisse envers les individus normaux.
Deux tactiques sont souvent possible envers les « normaux » :

- se faire tout petit

- être bavard ou agressif

Les individus normaux et stigmatisés partagent les deux un sentiment de malaise.

Les stigmatisés cherchent ce qu'on appelle un « autre compatissant » qui partage leur stigmate, pour se créer un groupe, un soutien moral ou un groupe de référence.

Le stigmate peut se reprendre et toucher les gens qui l'entoure en conséquence les « normaux » qui cherchent a éviter ou supprimer les relations avec ces personnes.

 

Goffman explique l’existence d'initiés normaux (= normaux avec une situation particulière qui entre et qui comprenne la vie des stigmatisés), comme par exemple dans un second souffle. Un handicapé physique va se retrouver dans une situation ou un homme qui n'a jamais travaillé et qui va venir l'aider puis rentrer dans sa vie en tant que assistant. Il va découvrir son monde et être présent pour lui.

 

Goffman parle ensuite de « l’itinéraire moral ». Il s'agit du processus par lequel le stigmatisé intègre la vision des normaux et comprend les conséquences que son stigmate implique.

Goffman explique aussi que pour manier ses identités sociales ou personelles, il doit savoir qui sait des choses sur lui. Dans la rue il existe un anonymat biographique mais pas un anonymat complet.

Quelques fois l'individu ment pour cacher son stigmate : Goffman nomme ceci le « labyrinthisme » c'est lorsque le dissimulateur s'enfonce dans le mensonge.

 

 

Le stigmatisé doit distinguer trois types de lieux :

  • les lieux policés (= ou les normaux connaissent le stigmate et le traite avec politesse.)

  • Les lieux interdit ou il serait expulsé car son stigmate ne serait pas accepter.

  • les lieux retiré (= sont ouvert aux stigmatisés ou ils peuvent vivre librement sans cacher leur stigmate.)

    Un stigmatisé doit donc adapter son comportement et dissimuler ou non son handicap selon les lieux fréquenté pour éviter un regard derangeant sur lui.

    Goffman explique que dans certains lieux et en fonctions de la présence de certaines personnes, il doit développer des techniques de contrôle de l'information. Comme par exemple :

  • garder ses distances

  • dissimuler ou effacer tout signe qui révèlerait un symbole de stigmate ou se confier aux personne les plus succeptibles d'identifier le stigmate pour se faire des alliés/complices.


Goffman explique que pour les stigmatisés il n'est pas toujours facile de choisir un groupe de proche (conjoint, ami …)

Souvent il va se tourner vers des professionnels qui le conseillerons ou non à devoiler son stigmate.

On les conseille de se considérer comme une personne normale. Certains ont l'opportunité de changer ou d'essayer par une opération de devenir normal ou de cacher légerement son handicap. Un stigmatisé peut devenir normal mais l'inverse peut également se produire, dans ce cas tout est plus difficile car un normal a du mal a adapter et accepter cette nouvelle vie qu'il connaissait sans stigmate. Chaque personne avec un stigmate ne s'intégre pas de la même façon en fonction de sa classe social.

 

 

 

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